dimanche 28 novembre 2010

Avant Propos

Bienvenue déjà. Si j'ai écris ça, c'est pas ce que je suis fan d'Harry Potter. De l'univers, des personnages et autres... Mais ca on l'aura comprit. Non, si j'ai fais cette fic, c'est que depuis un moment, en lisant les bouquins et en regardant les films, j'avais une petite idée en tête. Et s'il y avait un autre personnage, qui ferait ce que j'ai envie de faire? Oui pourquoi pas? Alors j'en avais écris une première. Mais elle était franchement moisie. Alors j'ai recommencée. Et là je suis plutôt satisfaite. J'ai essayée de rester fidèle à l'univers de J.K, je pense que c'est plutôt réussit. Donc j'attend vos avis, j'espère que vous prendez plaisir à lire ma petite fan fic. Merci.


Tiré du roman de J.K Rowling

samedi 27 novembre 2010

1978 - 1987

L’histoire de Stella Galactica? Et bien je n’ai pas plus de mérite que les autres sorciers qui vous ont été contés dans cette Saga. Néanmoins, si mon cas vous intéresse, je serais ravie de vous raconter mon histoire. Une histoire drôle, parfois, mais un peu triste aussi. J’espère vous faire rire ; pas trop pleurer par contre (en aucune façon je voudrais que mes lecteurs fondent en larmes). Sur ceux, je vous souhaite une excellente lecture. 

Tout d’abord, il est préférable de commencer par le commencement. Je m’appelle Stella Galactica et je suis née le premier jour du mois de Février 1978, à Loutry St Chaspoule. Enfant d’une union sympathique entre Samuel et Miranda Galactica. J’ai cinq ans d’écart avec ma petite sœur Mia. C’est d’autant plus désolant de constater que ma petite sœur n’a pas connu nôtre père avant ses quatorze ans. Effectivement, le 15 Septembre 1987, mon père, Samuel Galactica, astronome de métier, à été enlevé par le peu de Mangemorts qu’il restait suite à la chute de Lord Voldemort. Je m’en souviendrais toute ma vie. Ma petite sœur, Mia, était dans son coin en train de jouer avec ses petits bonhommes, pendant que ma mère préparait le dîner. Mon père était dans son laboratoire, accoutré de toute sa panoplie du « parfait chimiste » : les gants en peau de dragon, le tablier, les lunettes surdimensionnées et tout ce qui s’en suit. Il était armé d’une grande paire de pinces qui agrippaient un morceau de météorite venue de je-ne-sais-quelle-planète. Il s’apprêtait à les plonger dans un chaudron bouillonnant lorsque, du haut de mes 1m35, je déboulais comme une furie dans le laboratoire du Repère, mes chaussures à la main. Nous avions pour habitude d’aller en promenade dans le village avant de passer à table. Mon père était et reste un sorcier qui parle peu. Pendant qu’il rangeait son laboratoire, je l’observais plus attentivement. C’était un sorcier ni grand ni petit, ni gros ni mince. Banalement banal. Ses cheveux étaient noirs, tout comme les miens, mais bouclés et emmêlés, assorties à une barbe de trois jours d’un noir de jais. Une fois mes chaussures misent, nous étions sortit, dans un silence étrange. D’habitude, papa me prenait sur ses épaules ou faisait voleter un tas d’objets pour m’amuser, mais ce jour-là, il était resté stoïque, crispé sur sa baguette. Nous étions passés devant une maison près de nôtre Repère, une maison que j’ai toujours appréciée, car elle était construite bizarrement, toute en hauteur et de travers. Nous l’avions dépassé depuis quelques mètres quand soudain, l’ambiance devint plus sinistre. Etrangement sinistre. Il n’y avait plus beaucoup de lumière, seul l’éclat de la Lune se reflétait contre la chaine de la montre à gousset de mon père. Papa se stoppa net et m’arrêtât d’une main. La végétation était en deuil ; subitement, l’herbe fraîche semblait givrer. … Le froid. Papa avait comprit ce qui ce passait, apparemment, mais mon esprit d’enfant était en alerte, tout simplement parce que cette situation était extrême, étrange et effrayante.

« Papa… Qu’est ce qu’il y a?
_ Stella, murmura-t-il en s’agenouillant à ma taille en me caressant les cheveux, il va falloir que tu m’écoutes ma grande… Tu vas retourner à la maison tout de suite. Tu m’entends? Tu te souviens du chemin, la maison est juste après le Terrier. Tu vas chercher maman et tu lui dis de prévenir Mr Fudge. D’accord?
_ Mr … Fudge? Oui mais…
_ Va-y chéris, va-y, et dépêche toi. Je t’aime, toi, ta mère et ta petite sœur, je vous aime toutes. »

Il m’embrassa sur le front, la joue, et se releva. Alors je lui obéis… A moitié. J’avais courut jusqu’à un arbre contre lequel je m’étais cachée. J’observais alors mon père, faire apparaître un Patronus. Une Lune, tournait autour d’elle-même et de mon père, dégageant un halo laiteux et protecteur autour de ce dernier. Puis elle s’évapora. Des silhouettes encapuchonnées encerclaient mon père. Elles ne paraissaient pas humaines. Je plissai les yeux et aperçut alors, quelques hommes en noirs se joindre aux spectres noirs. Il y eu quelques paroles, un bang sonore, une lumière vive, puis plus rien. Les larmes aux yeux, je courrais jusqu’à chez moi, mais la douleur était trop vive, une douleur qui n’était pas physique, une douleur du cœur. Mon esprit d’enfant semblait comprendre que mon père, mon père si brave, si brillant, mon père, Samuel Galactica, avait été enlevé. Alors j’avais cessée de courir. Je m’étais assise devant l’entré de la maison que j’aimais tant, le Terrier. J’étais restée des heures jusqu’à ce qu’une femme dodue, rousse, armée d’un sourire bienveillant, me trouve à l’entrée de chez elle. Elle appela son mari qui me reconnaissait. « La fille de Samuel? Je vais la ramener au Repère. » Voilà les paroles aussi innocentes que malheureuses qu’avait prononcé le mari. Il me ramena chez moi, je parti me coucher et cela s’arrêtât là. Ce n’est que quelques semaines plus tard que ma mère m’expliqua ce qui c’était passé. Un Mangemort nommé Antonin Dolohov, avait été enfermé à Azkaban lorsque le Seigneur des Ténèbres venait de perdre ses pouvoirs. Arrêté et envoyé à Azkaban grâce à mon père, le Mangemort souhaitait se venger. C’était donc lui, qui, avec la complicité de quelques Détraqueurs, avait prémédité l’enlèvement de mon père. J’avais neuf ans, et c’est le seul jour  en neuf ans que je n’avais pas rit.

vendredi 26 novembre 2010

1989

C’est en 1989 qu’on m’envoya une lettre. Une lettre écrite à l’encre verte, suivit d’une longue liste de fourniture scolaire. J’avais onze ans et j’allais entamer ma première année à Poudlard. C’est comme cela qu’on se rend compte que le monde est petit, très petit même. J’avais onze ans, des cheveux noirs en pétard, le regard vif et rebelle égal à mon excitation. Sur le quai du Poudlard Express, j’attendais que ma mère se décide à transporter mes bagages jusqu’à un compartiment, mais madame était trop occupée à parler avec une amie. Une amie petite, dodue et rousse. La femme qui m’avait trouvée chez elle quelques années auparavant. Alors c’est Quizz, nôtre elfe de maison qui m’aida à rentrer ma valise dans le train. C’est grâce à cette valise particulièrement lourde et encombrante que je tombai sur deux jeunes garçons, qui allaient devenir par la suite des protagonistes importants de ma vie.

« Est-ce que tu veux qu’on t’aide Miss? »

Je relevais la tête pour faire face à deux garçons, parfaitement identique. L’un avait l’œil plus pétillant que l’autre, mais tout deux m’adressaient un sourire amical.

« Dites, vous êtes pas les enfants de Mrs… Euh… Mrs Wendy?
_ Wendy? Non, Weasley! Moi c’est George, et lui c’est Fred.
_ Je te prends ça, dit le prénommé Fred en emportant ma valise jusqu’à un compartiment qu’ils s’étaient apparemment attribués.
_ Je suis Stella, Galactica.
_ Attends, m’interrompit George en s’asseyant en face de moi, ce n’est pas toi qui habite au Repère?
_ Si. Vous êtes donc les heureux propriétaires du Terrier…
_ Oui! S’écriaient-ils d’une seule voix. »

Je n’avais jamais fait attention, mais pendant des années, j’avais grandit à côté d’une famille qui me serait proche d’ici quelques temps. Durant tout le trajet, nous parlions de nôtre appréhension face à Poudlard, et des farces potentiellement faisables. Nous étions sur la même longueur d’onde, et nous avions discutés jusqu’à ce que le Poudlard Express arrive à bon port, tout en jouant à la Bataille Explosive, nous gavant de Chocogrenouille. Nous avions accostés – après une balade en barque – à Poudlard. Nous attendions alors que nôtre nom soit appelé pour aller s’asseoir sur le célèbre Choipeaux Magique. La voix autoritaire de McGonagall s’éleva alors en un « Galactica Stella » froid et sec. Essayant de me frayer un chemin jusqu’au Choipeaux, je me raclais la gorge, aidée par mes deux nouveaux amis qui poussaient des coudes pour me laisser le passage. Je m’étais assise sur le tabouret en lissant ma jupe avant que l’on me pose le chapeau qui se tortillait au sommet de mon crâne. Je l’entendis marmonner je-ne-sais-quoi avant de hurler à ma grande surprise « GRYFFONDOR! ». Je descendis rejoindre mes nouveaux camarades de classes et attendis que les jumeaux passent sous le Choipeaux. Etrangement, j’avais atterrit à Gryffondor. Pourtant, mes parents avaient été tout deux à Serdaigles. Peut être n’avais-je pas été envoyée là-bas parce que j’étais … moins intelligente qu’eux. C’était envisageable, après tout mon père était un grand astronome et ma mère était tout simplement brillante.

Mes premiers jours à Poudlard furent, comme la majorité des autres jours, mouvementés et instructifs. La première semaine, un élève de cette école est censé apprendre bien des choses dont : L’orientation dans le château, car il est compliqué de ce retrouver dans un domaine de près de quatre hectares ; les différentes matières de l’école, car on peut avoir de grandes facilités comme de grands handicaps. Et pour finir, la grande joie que l’ont éprouve quand on est face à un concierge particulièrement stupide. Effectivement, j’ai pu faire face à ces trois règles lors de mes premiers jours à Poudlard. J’étais sans cesse entourée de deux amis, des Weasley de surcroît m’accompagnaient ou que j’allais. L’avantage d’être amie avec un – ou plusieurs – Weasley, c’est qu’on est sûr de ne jamais être seule. Le deuxième avantage, c’est d’être à Gryffondor, l’ambiance y était agréable. Mais apparemment, la majorité, voir la totalité des Gryffondor avait – et je n’ai jamais su pourquoi – une dent contre le professeur de Potion. Severus Rogue. Au premier cours de Potion, le professeur Rogue m’interpella à la fin de l’heure, après m’avoir félicité – aussi froidement soit-il – pour avoir bien préparée ma potion d’Aiguise Méninges. Il m’avait lancé un regard vif et froid à la fois, troublant ; puis il m’avait fourré dans les bras une pile de livre de Potions avancés, en me disant de « faire comme mon père ». Après une correspondance avec ma mère, j’avais appris que Rogue et mon père s’était connus à Poudlard et étaient « collègues de Potions ». C’est ainsi que je choisi ma voie, dès ma première année à Poudlard, l’école des sorciers.

jeudi 25 novembre 2010

1994

Avec Fred et George, j’avais la gentille manie de rire, vingt quatre heures sur vingt quatre, de faire les quatre cents coups. Pourtant j’avais de meilleures notes que mes deux amis. Alors qu’ils s’étaient fait sermonné pendant les grandes vacances par Mrs Weasley à cause de leurs notes, je m’en tirais de mon côté avec un nombre important de BUSE, proche de la perfection – oui mes chevilles se portent bien – en aillant lamentablement ratée la Métamorphose. Cependant nos mères s’étaient mise d’accord sur un point : Nous traquer, et cela jusqu’aux fin fond de nos chaussettes, en quête de toute forme de farce et attrape possible. En effet, depuis quelques années, nous nous étions intéressé à l’éventualité d’ouvrir une fois nos études terminées, un magasin du type Zonko, mais en mieux. Nous avions pariés avec Ludo Verpey, lors de la coupe du monde de Quidditch, la totalité de nos économies sur la victoire de l’Irlande, avec Krum comme attrapeur. Enfin bref, après nous être fait avoir comme des débutants par cet escroc de Verpey, ma mère m’avait sermonnée comme jamais.

Mais en parlant de quatre cents coups, c’est lors de cette année de 1994 qu’avait lieu le tournoi des Trois Sorciers. Malheureusement, la compétition était fermée aux sorciers de moins de dix-sept ans, soit la majorité chez nous autres « non Moldu ». Sur cette interdiction, je m’étais emparée de la salle de potions sur autorisation permanente du professeur Rogue, puis, la veille de la sélection des champions, j’avais préparé vite fait bien fait une potion de vieillissement. Sous ma complicité et celle de Lee Jordan, un autre membre de nôtre petite bande de fauteurs de troubles,  nous avions donc assistez au plus beau spectacle auquel nous pouvions assister. Fred et George avait ingérés la potion, ils avaient franchit la limite d’âge, et  jusque là, Lee et moi y croyons presque.

« Stella… Stella s’il te plaît…
_ Hein?
_ J’aimerais que tu évites de m’estropier le bras.
_ Désolé Lee, je m’excusais platement, c’est juste que je m’inquiète c’est tout.
_ T’inquiètes pas va! Ce serait drôle si l’un d’eux serait choisi comme champion de Poudlard!
_ Hilarant… »

Je lançais un regard inquiet à George qui se tournait vers moi en m’adressant un clin d’œil. L’instant d’après, une fois leurs noms déposés dans la Coupe de Feu, voilà que nos jumeaux étaient propulsés à quelques mètres de la Coupe, une barbe aussi belle que celle de Dumbledore leur poussant dans la seconde. Un fou rire retentit dans la Grande Salle, et mon anxiété s’était dissipée. Nous n’avions pu qu’à nous préoccuper d’ouvrir les paris sur les champions élus par la Coupe, ce qui serait nettement plus divertissant que ce ronger les sangs en craignant que l’un d’entre eux ne meurt.

Un autre évènement qui marqua mon existence, et cela durant ma sixième année, c’était le bal de Noël, le Yull Bal. C’est là que ma vie sentimentale prit véritablement un sens. George et moi étions dans les cachots, pendant que Lee et Fred étaient à Pré-au-Lard, à faire le plein chez Zonko. J’étais en pleine préparation d’un filtre de Mort-Vivante. Je me cachais les mains comme une enfant après avoir jetée une feuille dans la mixture et je demandai à mon ami:

« Alors?
_ Elle flotte gaiement à la surface!
_ Oh non! »

Je me découvrais les yeux et voyais des cendres s’écouler en fond du chaudron. Jetant un regard de « reproche » à George, je souris avant de commencer à prendre des notes. J’entendais mon Weasley se tortiller sur son tabouret, se lever, tripoter les bibelots dans la salle – en cassant en passant un vase à nôtre ami Rogue – réparer les dégâts, marcher de long en large dans la salle de potions, comme un rat en cage. Je posais ma plume avec patience et le regardais gesticuler.

« Par le caleçon de Merlin George! Qu’est c’que t’as à t’agiter?!
_ Mais j’avais un truc à te dire, mais pas moyen de réussir à le formuler correctement.
_ Essaye toujours, ou grogne un truc en troll peu importe, mais arrête de t’agiter comme Quizz tu m’énerves.
_ Hilarant. Tu fais quoi pour le bal?
_ Bah je croyais qu’on… Balbutiais-je, pensant mettre mis d’accord avec lui… Y allait ensemble? Non?
_ Ah euh… Bah oui oui très bien! Non je croyais que tu y allais avec quelqu’un d’autre c’est pour ça…
_ George… »

Je lui adressais un sourire, celui-qui-veut-tout-dire. En effet, nous étions très proches. Bien sûr, j’étais proche de Fred, mais plutôt comme un grand frère, puis ce que nous nous taquinions sans cesse. Mais George m’avait toujours plu, comme un ami voir plus. Donc c’était fait. J’étais excitée à l’idée que ma seule amie « fille », Angelina, aille au bal avec Fred. Il ne nous restait plus qu’à attendre. Justement, la veille, alors que je m’inquiétais car ma robe de soirée n’était pas encore arrivée, je jouais dans la neige avec Fred, George et Lee, quand ma petite sœur Mia, qui était en première année, m’apportât un colis. Complice que nous étions Mia et moi, nous étions allées l’ouvrir dans mon dortoir. Le soir, en rejoignant les jumeaux dans la salle commune, Fred et George me regardait arriver, accompagnée d’Angelina, bouche bée. Angelina portait une robe fluide, dorée. Je m’étais attaquée à sa magnifique chevelure Africaine en l’ornant d’or, de petits fils d’or qui s’écoulaient sur la cascade de ses cheveux noirs. Quand à moi, je portais un corset noir, orné d’arabesque d’argent, ainsi qu’une petite jupe en tulle, bouffante, d’un bleu électrique assez provocant. Mes jambes étaient couvertes d’un collant noir et de chaussures accordées au tutu. Mes cheveux étaient coiffés de façon assez anarchique, formant des espèces de dread-locks pointues – ne pouvant détrôner celles de Lee – et les yeux soulignés de khôl. Je passais un bras sous celui de George, qui était habillé d’une robe de sorcier bien sympathique, d’un marron/noir très élégant.

« Ah ouais quand même » m’avait glissé George au creux de l’oreille.

Nous avions passé une excellente soirée, dansés comme des échappés d’asiles, lors des meilleurs chansons des Bizar’Sisters. Enfin, il était plus de minuit lorsque George et moi étions revenus à la Salle Commune. Je portais mes chaussures, qui m’avaient endolori les talons, à la main, et ma jauge de bonne humeur était à son maximum. Sans prévenir, le rouquin passa une main au creux de mon dos, une autre autour de mon cou, et voilà que nous nous embrassions. Une main sur son buste, mon esprit vagabondait avec joie dans ma tête. Nous nous cherchions depuis longtemps, et même en étant une adolescente, je sentais que cela devait arriver, et ça depuis quelques années déjà. En tout cas c’est ainsi que nôtre histoire personnel avait démarrée.

mercredi 24 novembre 2010

1995

En septième et dernière année – soit en 1995 pour les mordus de maths – nous avions eu affaire à la PIRE des professeurs qui s’était avérée être un gros crapaud qui complotait avec les Mangemorts par la suite. Nous avions mis au point des boîtes à Flemmes. Mais quand le sale bonbon rose d’Ombrage détrôna Dumbledore et nous infligea à tous, les punitions horribles, nous avions décidés d’agir. Un soir, dans la salle commune des Gryffondors, nous étions assit, Fred, George et moi, et d’ailleurs un bon nombre d’autres d’élèves, à soigner nos plais. Je sortais ma main d’un bol d’essence de Murlap et regardait avec haine l’inscription blanche « Je ne dois pas être insolente ». Fred me l’a prit et compara la sienne, nettement plus profonde.

« Mouais… Ca a son charme quand on regarde bien…
_ Fred, y a une différence entre l’humour et la cruauté.
_ Je pense que le plan, « partons de ce château » devrait être mis à exécution… »

Je regardais George avec une expression singulière. Je n’avais aucune idée de ce que c’était. Fred lança un regard inquiet à son frère, se leva et parti se coucher. Dans les bras de George, ce dernier m’annonçait son plan farfelu.

« Fred et moi on va partir en trombe de l’école, en laissant une certaine « trace ».
_ Ah… Et moi je fais quoi? La cheerleader? G-E-O-R-G-E, George!! Non?
_ Je veux que tu réussisses tes ASPIC. »

Je le regardais avec des gros yeux avant de me redresser, une main sur son torse. Ma voix était sec et comme une des rares fois qui me prenais d’être sérieuse, froide.

« Ecoutes mon p’tit pote, je suis assez grande pour connaître mes priorités, et j’ai jamais eu besoin de personne pour me commander… D’accord? Alors tu m’expliques ce plan à deux noises et pas de « mais ». »

Il me regardait d’un air surpris et acquiesça avant de m’expliquer en quoi consistait cette petite « farce finale ». Le jour J eu lieu le jour des BUSE des cinquièmes années. J’étais sur mon balai traficoté façon « skate board Moldu volant », une bonne dose de Leurres Explosifs et de feux d’artifices. Nous nous étions enfuis en hâte, par les airs.

Quelques semaines plus tard, les travaux étaient terminés dans le local qui devait nous servir de magasin. J’avais toujours dis aux jumeaux que je ne voulais pas que mon nom soit inséré dans la marque du magasin, car j’estimais que je n’avais pas assez participée, financièrement parlant, à la construction, donc je ne le méritais pas. La boutique était donc terminée, et je ne l’avais pas encore vue. George m’avait bandé les yeux, et m’emmena dans un coin de la boutique. Il me débanda et je découvris un coin, ou plutôt une partie entière de la boutique, consacrée aux potions que j’avais créée en matière de farce et attrape.

« Lis l’étiquette. Me demanda George en me tendant un quelconque produit de la gamme potion.
_ « Gamme de potion et attrape Weasley & Galactica. » George!
_ J’insiste. Tu as lu l’enseigne dehors au moins? »

J’étais sortie en trombe dans la rue. On voyait en grosses lettres dorées « WEASLEY & Cie, FARCE POUR SORCIER FACETIEUX. » Sous le « & Cie » il y avait une petite étoile doré. Une étoile, comme Stella. Ok, il avait fait une concession, je pouvais accepter ce petit accord. Nous nous embrassâmes sous l’enseigne doré, l’étoile me représentant clignotant sur l’enseigne.

mardi 23 novembre 2010

1997

Comme vous le savez, fin 96, Albus Dumbledore fut assassiné par Severus Rogue. En 1997, nous avions donc mis en place l’évacuation d’Harry, de façon à ce que la Trace ne détecte pas ses mouvements. Nous étions en place, dans les airs, George sous les traits de l’Elu grâce au Polynectar, sur le balai de mon parrain Remus. Pour ma part je faisais des cercles autours d’eux avec mon balai. Quand soudain, un Mangemort, nous avait attaqués. Son capuchon tomba. Rogue. Un Sectusempra toucha George en plein dans la tempe. Je faillis tomber de mon balai en évitant qu’il ne tombe du balai de Remus.

« GEORGE! ONCLE REMUS IL EST BLESSE!
_ On arrive!!! On arrive!!! »

En effet, nous avions attrapé le Portoloin en hâte puis nous avions atterrît dans le jardin du Terriers. Je le portais à bout de bras, avec l’aide de Remus. J’étais complètement en sanglot. Je ne voyais rien, ma vue était troublée par les larmes.

« Molly! Molly je suis désolé! Molly s’il te plaît à l’aide! Je criais, tellement sous le choc quand Harry vint nous aider à transporter le corps inconscient de George dans le salon.
_ Ma chéri calme toi, tentait Mrs Weasley, il est en vie c’est tout ce qui compte, je vais arranger ça ne t’inquiète pas. »

De mon côté, pour me calmer et faire autre chose que caresser les cheveux de mon pauvre George, j’allumais un chaudron et préparait une potion Wiggenweld, pour qu’il reprenne des forces. Lorsque Fred passa la porte, je me jetais sur lui. Il était sain et sauf. Puis George reprit ses esprits.

« Comment tu te sens Georgie? Demandais Mrs Weasley.
_ Comme un saint… Murmurait-il.
_ Qu’est c’que tu as dis? Nous demandions en chœur Fred et moi.
_ Comme un saint, j’ai une oreillole, une oreillole vous avez saisit?
_ Consternant, répliqua Fred alors que je riais enfin, absolument consternant, un vaste horizon de blagues liées aux oreilles s’ouvrait à toi et tu ne trouves rien de mieux qu’une oreillole?
_ Faut le comprendre, il n’a pas les oreilles en face des trous, je rajoutais d’un sourire malicieux avant de poser un baiser sur le front de George, tu nous as fait peur, pendant quelques minutes, j’ai cru que tu étais mort. »

Par la suite, alors que nous discutions ensemble, Bill revint en trombe dans la maison et nous annonça que Fol’œil était mort.

Par la suite, vint le mariage de Bill et Fleur. J’arrivais derrière Harry – sous les traits d’un pseudo cousin Weasley – de Ron et des jumeaux quand je les entendis parler sur les invités.

« Tiens, voilà les cousines Vélanes qui arrivent!
_ Pas si vite l’oreille-coupée! Répliqua Fred. »

Il tourna George vers moi avant de partir vers ces dites cousines Vélanes. Je portais une robe fluide qui s’arrêtait à mi-cuisses, d’une jolie couleur orangée pâle, avec une bande de tissus orange vif au milieu ce qui donnait un joli contraste. Mes cheveux étaient montés en une queue de cheval révolutionnaire. George sourit dans son costume sobre de couleur marron/orange puis il me prit par la taille avant d’ajouter:

« Ok j’ai trouvé mieux qu’une Vélane. »

Nous avions bu, mangés, festoyés, mais les Mangemorts étaient venus gâcher la soirée. Une dizaine, dont Dolohov, arrivèrent en quête de Harry. J’avais essayé de m’élancer à la poursuite de Dolohov avant que Fred ne m’attrape le poignet et que l’ont ne transplane tout les trois hors du Terrier. Nous étions arrivés à la boutique. Je lâchais la main de Fred avant de monter à l’étage en hâte, enfilant un jean en un quart de seconde, prête en cas de vadrouille. Nous avions préparés des affaires en hâte – ou cas ou – puis nous faisions un récapitulatif des évènements.

« Ca craint…  Avouait inutilement George. Je me tournais vers Fred et lui adressais un regard de reproche.
_ Pourquoi tu n’as pas attendu que je lui règle son compte?!
_ Excuse moi je voulais juste qu’on reste tout les trois en vie.
_ Stella, tentait George, c’est idiot, il y avait tellement de remue-ménage… Il valait mieux partir.
_ Et vos parents?! Et Ginny, et Ron et vos autres frères?! Et ma mère, Remus et Mia hein? Ca ne compte pas?
_ Remus t’as dis de ne pas te préoccuper d’eux, on doit juste se protéger nous même. »

George tenta de me prendre dans ses bras mais je me dégageai d’un mouvement sec avant de celer nos bagages. Nous avions prit la fuite en quête d’une quelconque révolution possible.


Je m’étais retrouvée, au cours de l’hiver, seule dans une maison délabrée. J’avais le manteau en cuir de mon père. J’avais fait apparaître un Patronus, celui qui représentait mon père d’ailleurs. Le même long manteau en cuir, les cheveux emmêlés et ondulés. Les yeux bleutés/blancs du Patronus me fixaient, pendant que je marchais de long en large sur le parquet craquant de la maison. Soudain, j’entendis un crac sonore, puis Remus fit son entrée. Je me ruai sur lui, mon Patronus nous regardant, inexpressif, comme d’habitude, puis je le serrais contre moi. J’adorais son odeur, la même que mon père. Masculine, suave et réconfortante. Il me caressa les cheveux avant de m’embrasser sur le front.

« Comment vous allez?
_ On s’est caché dans un appartement de squatteurs moldus. Dolohov nous a trouvé chez la grand-mère de Lee.
_ Et comment tu te sens…
_ A ton avis…
_ Je sais… Dit-il en serrant étroitement ma main.
_ Mais comment vas-tu toi? Tonks, et le bébé?
_ Tonks va bien, et ton neveu aussi mais sinon…
_ Et toi Remus… Réponds-moi… »

Remus m’adressa un regard triste, je ne l’avais jamais vu aussi triste. Remus est mon « oncle ». Enfin plutôt un parrain qu’un oncle. Mais j’ai toujours été habitué à l’appeler Oncle Remus. Il était ami avec mon père et ma mère, il avait soutenu ma mère lorsque papa avait disparu. En bref, il était le seul repère masculin dans ma vie.

« Je vais mal et tu le sais… A vrais dire je ne sais plus ou j’en suis… Et s’il ne m’aimait pas?! »

Remus s’asseilla sur une vieille chaise bancale, et se fourra la tête dans les mains. Je lui retira de force et le força à me regarder dans les yeux.

« Écoute-moi oncle Remus. Je sais comment tu es, car tu as toujours été comme un père pour moi. Ton fils va probablement avoir une part de loup garou en lui et alors? Il a une mère et un père extraordinaire, c’est tout ce qui compte. Tu ne te rends pas compte à quel point les gens t’aime! Tonks, ton fils, Harry, moi… Si Harry t’as envoyé promener la dernière fois – oui j’ai mes sources – il avait de bonne raison car il avait peur que tu n’ais pas le courage d’être père. Je t’aime Remus et ton enfant t’aimera encore plus fort! »

Il se leva et me serra fort contre lui. J’avais tout dis, tout ce que j’avais sur le cœur. Nous étions restés à nous échanger des conseils pour « survivre ». Puis je sortis après que Remus est transplané et je respirai l’air de lisière de la forêt. L’air était pure, ce qui était assez ironique vu la situation. Mais j’ignorais encore que certains évènements allait s’enchaîner à une vitesse folle d’ici quelques semaines.

lundi 22 novembre 2010

1997 (suite) - 2012

Justement, ce moment là était arrivé. La bataille de Poudlard faisait rage. J’étais en pleurs, contre un corps sans vie. Je serrais dans me bras, celui qui avait remplacé mon père durant des années. Oui, Remus n’était plus. Mon Oncle Remus. Je me balançais comme une enfant, au sol, son corps dans mes bras, la tête ballotante sur mon épaule. Ma mère était agenouillée à mes côtés, tremblante, en sanglot.

« Stella, tentât elle, Stelly, lâche le…
_ Tu sais qui lui a fait ça!! Dis le moi!!
_ Ca ne sert à rien Stella ma chérie, lâche le, tu ne peux plus rien pour lui…
_ JE SAIS!
_ Dolohov l’a eu en traître… Ah! »

Je tiltais. Dolohov, ce salaud, avait enlevé mon père, m’avait privé de sa présence pendant des années, et maintenant il prenait la vie de mon oncle. Je déposai Remus à côté de Tonks que je regardais avec tristesse avant de me lever, devant ma mère, impuissante. Les larmes coulaient, roulaient sur ma peau comme des petites perles transparente. Quelqu’un me prit la main. George. Je voyais, sur les traces de suie qui se trouvaient sur son visage, les larmes. Mon George à moi pleurait depuis des heures, depuis que Fred, mon meilleur ami, son frère, son jumeau, avait perdu la vie. Je me laissais aller dans ses bras et éclatait en sanglot comme jamais je n’avais pleurée de ma vie. Il m’embrassait, me caressait les cheveux. Les larmes de tristesse, de rage… Je lui pris les mains en relâchant mon étreinte. Il avait compris ce que je voulais alors il serra mes mains plus étroitement.

« Stella… N’y va pas.
_ Mais tu ne comprends pas je…
_ Tais toi! Me dit-il d’un ton sec. Je sais ce que c’est. Je sais que tu as envie de crever cette ordure… Mais il va te tuer…
_ Je prends le risque.
_ Pas moi. Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur! J’ai perdu mon frère tu te rends comptes?! Je n’ai pas envie que ma fiancée meurt!
_ George s’il te plait…
_ Stella…
_ Je suis désolé… »

Je l’embrassais et partie en courant à l’extérieur du château. Je trouvais alors Dolohov, les cheveux relevé en arrière, chantonnant presque en essayant la baguette avec un chiffon qu’il remettait ensuite dans son veston. Ma baguette en main, je regardais mon ennemi avec rage.

« DOLOHOV!
_ Aah Miss, je t’attendais, comment va ton père?
_ Espèce de salaud.
_ Oui je sais, je sais. Mais c’est amusant, vous vous ressemblez vraiment en fin de compte…
_ OU EST MON PERE?
_ Parti. Cet idiot à transplaner pendant que j’avais levé la… Punition.  
_ Espèce d’enfoiré… … »

En oubliant toute différence entre les sorciers et les Moldus, je me lançais sur lui, et enchaînait les coups de poings. Je crois lui avoir cassé le nez. Il me regarda alors, et me lança un sort qui me projeta à des mètres de là.

« NE M’OBLIGE PAS A SORTIR DE MES GONGS GALACTICA!
_ Hein?
_ AVADA…
_ CERTAINEMENT PAS ANTONIN! »

Je me retournais, du sang sur le menton, et j’aperçus un homme d’âge mûr, un homme que je connaissais bien. Il portait des vêtements rapiécés, une baguette abîmée par le temps, le visage fatigué mais remplit de rage. Cet homme, c’était mon père.

« AVADA KEDAVRA! »

Un éclair de lumière verte passa à deux doigts de moi et toucha Dolohov en pleine tête. Puis, mon père tombât et s’évanoui. Je le ramenais à l’intérieur aidée de ma mère qui était complètement bouche bée. Mon père, vivant et ici, à Poudlard. Mon père, venait de me sauver. Harry mit fin à tout ceci. En prenant la vie de Lord Voldemort. Tout cela était fini. Les morts et les vivants se côtoyaient. On emmena le corps de Fred hors de ce château et mon père à boutique, pour plus d’intimité. George était d’autant plus réconforté de ne pas être obligé de rester seul. J’étais assise par terre, mon père se réveillant sur le canapé. George était à la cuisine, en train de préparer le thé. Souvent je l’entendais tout seul sangloter, mais je supposais qu’il valait mieux le laisser tout seul un petit moment.

« Papa… Comment tu te sens…
_ Ca… Ca va. Murmura-t-il pendant que ma mère revenait de la cuisine avec le plateau, George sur les talons. Il s’agenouilla à côté de moi et me pris la main. Je suis désolé pour toi George…
_ Merci… Mr Galactica. Répondait-il faiblement.
_ Chéri bois ça, du thé bien chaud. »

Il se redressa sur le fauteuil et bu du thé en nous racontant sans s’arrêter son épopée. Mia tomba endormie dans les bras de nôtre père, puis maman rentra au Repère, promettant de revenir le lendemain. Puis George et moi étions allés nous coucher. Tout les deux, tout habillés sur le lit, collés-serrés. Je l’entendais la nuit, en pleur, alors je renforçais mon étreinte, pour le rassurer.

Le lendemain, j’étais réveillée seule dans le lit, toujours en position fœtale. J’entendais des rires en bas, ce qui était étonnant vu les évènements funèbres de la veille. Je descendis à la cuisine. Mon père était assit sur un des tabourets du comptoir, ma petite sœur sur ses genoux en buvant un chocolat chaud. Mon père mangeait des œufs brouillés préparés avec amour par ma mère. A côté ce trouvait George, qui riait à une blague de quelqu’un… Quelqu’un de pâle, translucide mais plein de bonne humeur… Fred. Fred le fantôme.

« Par-la-barbe-de-Dumbledore… Je parvenais à articuler. Je, tu…
_ Il, nous, vous, ils… Facile! »

Mon père ria d’un rire tonitruant et but une gorgée de café. Finalement malgré les soucis, je n’avais peut être pas tout perdu. En tout cas c’est ce que je m’étais dis en m’assaillant sur les genoux de George. D’ailleurs, je me le dis encore.


*      *
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Aujourd’hui, j’ai trente-huit ans. Un âge avancé. Et oui! Enfin pour un Moldu. Je suis Madame Weasley, j’ai deux merveilleux enfants, Fred Remus et Samuelle Tonks Galactica. J’ai un tas de neveux et de nièces, six au total. Peut être une fin un peu niaise, après touts ses malheurs. Remus reste mort, Fred reste un fantôme, mais malgré ceci… Tout va bien.